Lettre de la fille du suicidé Dimitris Christoulas.

« La note manuscrite  de mon père, ne laisse pas de place au malentendu. Durant toute sa vie, il a été un militant de gauche, un visionnaire intègre.
Cet acte final, est un acte politique et conscient, en plein accord avec ses idéaux et ses actes durant sa vie. 
Dans notre pays, la Grèce, on tue l’évidence.
Pour certains, pour «ces enfants têtus de la chimère», dans une telle conjoncture, le suicide paraît évident, pas comme une fuite mais comme un cri d’éveil.
Pour cette raison, il prend un tout autre sens; celui de la chanson que nous avons chanté ensemble pour la première fois, à un concert de notre cher Mikis Théodorakis (en 1975), et, depuis, lors de nos fêtes et pour nos propres morts.
Dors en paix mon père, et moi je reprends ta voix et je vais rejoindre mes frères.
Tu ne rêvais que de ça pour la jeuneuse et je crois que ton rêve sera réalisé.
A l’endroit même où tu nous as quittés, il y a la note d’un jeune « Aujourd’hui, le nom du défunt est Démocratie … mais nous sommes 11 millions de vivants et nous portons le nom Résistance.»

6 réflexions au sujet de « Lettre de la fille du suicidé Dimitris Christoulas. »

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  2. J’en ai encore des frissons. On est arrivé au bout du bout hélas. Les paradis fiscaux triomphent, l’argent finance les politiques capitalistes donc la prédation extrême, la pire, les ressources s’épuisent mais tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir… aussi j’entrevois une bien petite faille où passent encore la lumière. Que vive la 6 République d’où surgira peut être un ordre nouveau.

  3. le peuple grec est courageux,il bouge encore a ce qui se passe sous leur yeux,pas totalement aphasique, il résiste a la facture qu’on nous presente depuis quelques années,la facture qui va nous asservir.Les peuples grecs,espagnoles sont les plus avancés dans ce processus de tentatives d’asservissement.Ce sont les premiers a qui l’ont presente le sacro saint spectre de la dette (patience ca vient un peu plus tard pour nous mais c sur la route!)
    avoir le courage de sortir et de dire non,stop c aussi notre pays,la on dit stopppe,plus d’accord…
    le courage de se reapproprier l’espace public pour manifester son desaccord malgré la repression de leur propre police,n’est ce pas un devoir citoyen que de denoncer toute tentative d’exercer le pouvoir DE FORCE,toute derive de ce pouvoir en circuit fermé devenu une machine de guerre…a partir du moment ou pour « faire societe » l’etat doit EMPRUNTé l’argent aux banques ,comment ne pas etre endetté lorsque l’ordre public se retrouve obligé de remboursé chaque euros emprunté + les interets pour avoir un budget,pourquoi est ce que les etat ne frappes plus les monnaie,c la clés l’économie a pris le controle de l’ordre public et nous ne sentons que maintenant le debut des effet. qu’est ce qui est possible a partir de cela???? et nous avons été tous « pays europeens »,soumis a divers epoque a cet loi de fonctionnement,alors non,sortir le ticket de caisse a l’instance public,au moment meme ou,en sens inverse les etats donnent aux banques…..c trop!!!c’est meme de la blague,du mépris,tout en meme temps mais en effet….tant que personne ne bouge,ceux a qui l’ont delegue tout continuent a faire leur vie entre eux, ils n’ont pas de raison d’arreter tant que les masses,acceptent bien entendu….
    les grecs pas plus que nous n’ont eu des années fastes,donc qu’elle est cette facture?on fait comme si cette austerite et ses mesures de retortion economique etaient inevitables, la seules issues avant cataclysme,le vide….de toute facon quitte a tomber bas,ce qui est fait ,autant sortir du giron ultra liberale et continuer a refuser les plans, tenter quelquechose de plus citoyen,plus representative,c’est risqué,difficile mais c rien de plus que la vie qu’est ainsi je crois…. rester dans la faciliter c’est aussi ne pas s’offrir la possibilité d’un lendemain meilleur,en tout cas je pense fort aux citoyens grecs.

  4. J’ai reçu ce message provenant de Grèce suite aux articles (« Grèce, voici ce qui nous attend » et « L’Europe est morte ») que j’avais postés sur DÉSOBEISSANCE CIVILE concernant ce pays pris dans l’étau de la Troïka:
    « Tristement réelle, dans ma famille le mouvement de patate, nous a donné un sursit. Bientôt, on ne pourra plus pouvoir acheter à manger.
    On parle en France d’économie de bout de chandelle. Ici on vient même à économiser du PQ.
    J’ai vu quelqu’un pleurer, quand il a appris que l’on allait faire un jardin communautaire.
    Dans notre cartier 6 personnes âgés sont mortes. Beaucoup dises qu’elles sont mortes de chagrin.
    Doit-on tous nous suicider pour satisfaire ceux de la Troîka ?
    J’ai la rage… »
    Estelle
    http://libertesconquises.blogspot.fr/2012/04/grece-voici-ce-qui-nous-attend.html

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