Bonjour à tous!
Le destin des réfugiés à Paris émeut plusieurs d’entre nous.
En tapant « migrants » et « sans papiers » dans le moteur de recherche du blog vous trouverez des articles concernant le sort des migrants qui passent par la Grèce.
Bonjour à tous!
Le destin des réfugiés à Paris émeut plusieurs d’entre nous.
En tapant « migrants » et « sans papiers » dans le moteur de recherche du blog vous trouverez des articles concernant le sort des migrants qui passent par la Grèce.
http://solidaritefrancogrecque.wordpress.com/2014/03/19/collectif-sfgs-reunion-le-6-avril-a-paris/
Cher-e-s amis-e-s et camarades,
le collectif ‘’Solidarité France Grèce pour la Santé’’ vous invite à un après-midi solidaire avec les dispensaires sociaux grecs.
À partir de la projection du documentaire
RUINES : Chronique d’une chasse aux sorcières séropositives,
nous pourrons débattre de la situation sanitaire et des expériences alternatives solidaires en Grèce avec
Sofia TZITZIKOU, pharmacienne et animatrice bénévole au Dispensaire/ Pharmacie Solidaire d’Athènes (Kaniggos).
Vous êtes tous et toutes les bienvenues,
le 6 avril de 14h à 19h, au CICP, 21 ter rue Voltaire, 75011, Paris, métro Rue des Boulets
pour partager cette initiative militante autour d’un verre et d’un concert de soutien avec le groupe
Les raisins de la colère.
D’avance nous vous remercions de faire circuler cette annonce dans vos réseaux.
Amitiés solidaires
Le conseil d’administration de OLME (la fédération de professeurs de l’enseignement sécondaire) a décidé (aussi sur la base de la décision récente des présidents des ELMEs, voire les associations locales des professeurs) de créer un fonds de grève. OLME va contribuer une grande somme à ce fonds en provenance de son fonds de solidarité. ll y aura aussi des tickets de 1 euro, 2 euros ou 5 euros, qui seront vendus pour soutenir la lutte des enseignants. Les tickets seront distribués par les Conseils d’administration des associations locales.
Le texte de l’intervention de Stathis Kouvelakis à la soirée de soutien aux citoyens grecs organisée par Mediapart et Reporteurs Sans Frontières le mardi 18 juin au Théâtre de Châtelet (voir la vidéo ci-dessous).
Si un doute subsistait encore à ce sujet, il est désormais levé : la Grèce n’est pas un pays « normal ». Dans un pays « normal », de nos jours, en Europe, ce genre de choses n’arrive pas, seulement dans des dictatures ou dans des pays sous occupation. Seulement voilà, sans être sous le joug des militaires, ou d’une armée étrangère, la Grèce a cessé d’être un pays « normal ». Depuis maintenant trois ans, elle a, en effet, pris congé de ce qui, ici ou ailleurs dans notre continent, est considéré comme relevant de la « normalité ».
Car il ne saurait bien entendu y avoir de « normalité », de vie en commun tolérable, dans un pays dévasté, où la récession et le chômage atteignent des niveaux inconnus depuis les années 1930. Dans un pays où la discussion ordinaire des lycéens est la destination vers laquelle elles ou ils comptent émigrer.
Il ne saurait y avoir de « normalité » avec des écoles, des universités, des hôpitaux qui partent à la dérive, quand la population est confrontée à ce qu’on peut qualifier de désastre humanitaire.
Il ne saurait y avoir de « normalité » quand, comme nous l’enseigne l’expérience historique, le désespoir et la colère impuissante d’une société paupérisée et humiliée se tournent contre les groupes les plus fragiles, dont la vie devient un enfer et qui replongent dans une horreur que, là aussi, on croyait oubliée dans nos pays depuis les années 1930. Lire la suite
Le gouvernement grec a annoncé hier la fermeture, en l’espace de moins de 12h, de l’organisme de l’audiovisuel public (ERT*) sous prétexte d’ « assainissement et de restructuration ». A l’aide des forces de police, toute émission a cessé avant minuit. Engageant une épreuve de force inédite, cette décision, appliquée par simple décret ministériel, entraine le licenciement direct de 2656 travailleurs et la suppression de presque 4000 postes au total. Inspirée par les consultants du Premier Ministre Antonis Samaras, la fermeture n’a été applaudi que par la Nouvelle Démocratie et l’Aube Dorée ! Tous les autres partis (SYRIZA, Grecs Indépendants et KKE de l’opposition, PASOK et DIMAR de la majorité) l’ont désapprouvée.
La fermeture survient au moment où les commissaires de la troïka sont à Athènes, alors que le gouvernement grec devrait remplir jusqu’à fin juin l’objectif assigné par les créanciers de la Grèce de supprimer 2000 emplois publics. L’épisode vient se rajouter à la longue liste du démantèlement progressif des services publics, en vertu des « plans de sauvetage » et des cures d’austérité auxquels sont soumis les peuples. Et pourtant, le mercredi 5 juin dans un rapport le FMI faisait son mea culpa en ce qui concerne le premier plan de sauvetage de la Grèce en 2010 et en remettant en cause l’efficacité même de la structure hybride de la troïka, aujourd’hui en charge de quatre plans de sauvetage dans la zone euro. Lire la suite