par Sonia Mitralia, Sofia Tzitzikou, Katy Stypsanelli, pour le groupe des « Femmes pour les droits sexuels et reproductifs » en collaboration avec le collectif « Femmes contre la dette et les mesures d’austérité ».
Des initiatives citoyennes développées un peu partout en Grèce ont mis en place des structures autogérées animées par des militants/es bénévoles pour promouvoir des soins gratuits aux quelques 3.000.000 d’habitants privés de couverture maladie. En effet, 40% de la population de ce pays n’a plus d’accès aux soins. Ces structures autogérées font donc face à une énorme crise sanitaire et à un manque cruel de moyens puisqu’elles sont confrontées aux besoins d’une population exclue du système public de santé.
Les femmes pauvres, dans une large mesure ont perdu leurs droits à la santé et à leurs droits reproductifs et sexuels.
En effet, nous assistons a l’exclusion d’une très grande partie pauvre de la population féminine à la protection de la maternité et de l’enfance, due à la destruction de l’état social et à la privatisation du système d’accès universel à la santé. Nous assistons à une véritable catastrophe humanitaire (depuis la deuxième guerre mondiale, augmentation de la mortalité infantile, de l’abandon des enfants dans des hospices a cause de la pauvreté et de l’impossibilité de les nourrir, des explosions d’infections, de la détresse sexuelle, du stress dans les rapports humains, des violences sexuelles et autres… Lire la suite