lancée par le Comité grec contre la torture (http://greek-committeeagainsttorture.blogspot.gr/)
à signer ici : http://www.ipetitions.com/petition/stop-police-torture/ (à noter que le site ipetitions.com propose de faire une donation après avoir signé la pétition : la pétition est bien signée même si vous ne faites pas de donation)
Le Comité Grec contre la torture a été constitué récemment suite à une série d’événements alarmants de recours à la torture de la part de la Police grecque (le cas de quatre arrêtés à Velvedo de la ville de Kozani étant le plus flagrant). Il est composé de plusieurs organisations de défense des droits, telles que la Ligue des droits de l’Homme (Grèce), le Comité pour les droits des détenu-e-s, le Réseaux pour les droits politiques et sociaux, les Médecins du Monde, Act-up et bien d’autres, ainsi que de plusieurs citoyen-e-s. Il lance cette pétition pour dénoncer les violences policières perpétrées dans la rue, les commissariats, les prisons, les centres de rétention, et il se donne comme objectif d’enregistrer, d’intervenir sur place et de rendre public tout acte arbitraire et de torture de la part de la Police grecque. Une première conférence de presse est prévue pour le 9 avril; elle sera l’occasion d’annoncer publiquement la constitution du comité et de présenter la liste de signataires. Nous comptons sur votre soutien.
En Grèce la police torture
Agressions, viols, bastonnades, usage de Taser, brûlures de cigarettes, humiliations,
prélèvements génétiques obligatoires, même enlèvements d’élèves…
Les corps torturés, abusés, humiliés varient à chaque fois : manifestants, immigrés, détenus, personnes prostituées, même mineurs ; dans la rue, en salle de détention ou en centres de rétention. Les mains cependant, sont toujours les mêmes : celles de la police. La plupart de ces affaires ne sont pas officiellement dénoncées, ou un semblant d’enquête est mené laissant les responsables impunis. Mais qui peut encore croire que ces mésactions sont des événements marginaux?
Pas même le ministère de l’Intérieur, qui n’a pas hésité à publier les photos des 4 anarchistes arrêtés à Kozani le 1er février, sur lesquelles trois d’entre eux sont défigurés suite aux violences subies. Après une enquête réalisée en interne, le ministère déclare officiellement que la violence exercée par la police était « légitime et nécessaire ». Lire la suite