La grande fumée d’Athènes?

Athènes étouffé dans la fumée

Photo price le soir du 16 Décembre montrant un nuage de suie au-dessus de la ville d’Athènes. L’augmentation sans precedent  du prix du petrol à transformé Athènes à une chambre à gaz (à cause de la fumée produite par le chauffage au bois). Un experiment au détriment de la santé de tous.

Comment on transforme une action de soutien en crime, par Nikos Mihos

source : http://tvxs.gr/news/ellada/pos-mia-praksi-symparastasis-ekselissetai-se-kakoyrgima, traduction : Frederique Bouvier.

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Il était minuit le samedi 21 juillet, quand Petros Kapetanopoulos entendit des voix dans son quartier, à Kolonos. Il venait de mettre au lit son petit enfant et dit à sa femme qu’il allait descendre pour voir ce qui se passait. En descendant il vit cinq hommes , des policiers appartiennent à une brigade spéciale « ZEUS » qui venaient d’arrêter un immigré et l’un deux avait son pied sur le ventre de celui-ci. « Pourquoi faites vous ça? Vous l’arrêtez, la violence n’est pas nécessaire », leur a-t-il dit. Ils lui expliquèrent alors qu’ils ne piétinaient pas l’homme et, dans une démonstration de violence, le piétinèrent à nouveau avec force. « Ca, ça veut dire qu’on le piétine » lui ont-ils dit. Kapetanopoulos a alors répété qu’il s’agissait de torture d’un homme déjà arrêté. Le résultat c’est qu’il fut lui-même arrêté. Le procureur l’a accusé de « résistance à l’autorité », de « fausse déposition » , de « tentative de libération d’un prisonnier » et de « complicité simple de vol », ce qui constitue un crime. Petros Kapetanopoulos risque de rester jusqu’à quatre ans sans revenus car il est fonctionnaire et automatiquement suspendu puisqu’il a été mis en examen pour acte à caractère criminel. Aujourd’hui s’est déroulée une conférence de presse au cours de laquelle l’avocat de Petros Kapetanopoulos a présenté la situation juridique de son client, tandis que des représentants de partis politiques, d’organismes, de syndicats et d’ organisations ont exprimé leur solidarité et leur soutien en en parlant d’ « un état qui veut qu’on ne se soucie pas de son prochain ». Lire la suite

rbnews international show 22 December 2012 – Skouries special (again)

http://news.radiobubble.gr/2012/12/rbnews-international-show-22-december.html

On rbnews international on 22 December 2012, we had the privilege to interview Tolis Papageorgiou and Maria Kadoglou from Ierissos, Halkidiki, northern Greece, where an ore mining project will cause massive damage to the environment and to local communities. Tolis and Maria run the Hellenic Mining Watch observatory, and are currently focusing their efforts on saving the Skouries forest.

You can learn more about Hellenic Mining Watch on the Anti-Gold Greece blog and follow them on Twitter@antigoldgreece.

You will find the podcast, as usual, after the jump.

Part 1: News bulletin 15-21 December 2012

http://www.mixcloud.com/IrateGreek/rbnews-international-20121222-part-1/

Part 2: Interview about ore mining in Skouries

http://www.mixcloud.com/IrateGreek/rbnews-international-20121222-part-2/

Affaire Kuneva, un crime contre la syndicaliste jamais punis

http://protovouliaparis.wordpress.com/tag/konstantina-kuneva/

Communiqué de l’initiative des Syndicats grecs de 1er dégré en solidarité avec Konstantina Kuneva et pour la suppression de l’esclavage dans    les secteurs public et privé 

Athènes, 22 janvier 2009

Le soir du lundi 22/12/2008 notre camarade Konstantina Kuneva, secrétaire générale de l’Union régionale des femmes de ménage et du personnel domestique d’Attique en rentrant chez elle après son travail a été victime d’un attentat contre sa vie. Deux “chiens de garde” jettent vitriol sur son visage et la forcent de l’avaler. Depuis,elle est hospitalisée dans un état critique à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Evangelismos, ayant subie des lésions graves aux yeux et au visage, avec comme conséquence la perte de la vue d’un œil et des lésions permanentes sur d’autres organes vitaux. Sa vie est en danger. Cet attentat contre sa vie est la vengeance pour son action syndicale, ses luttes pour défendre les droits de ses collègues.

Les évènements confirment une telle constatation. Le 26 novembre 2008 a lieu la 4ème réunion tripartite au Ministère du Travail au sujet de la dégradation de la situation des travailleuses « louées » aux agences d’entretien des bus publics par la société OIKOMET du patron Ikonomakis. Au titre de la circulaire 182/1985, qui prévoit que tous ceux/celles qui travaillent au secteur de propreté pour moins de 6 heures  n’ont pas droit aux cotisations de sécurité sociale pour les professions pénibles et insalubres, OIKOMET modifie unilatéralement et en violation du Contrat Collectif de Travail, les contrats initiaux de 6 heures des femmes de ménage à des contrats de 5,5 heures, pour que les cotisations deviennent simples. A la réunion, aux côtés du patronat il n’y a pas seulement son avocat, mais aussi le syndicat de l’entreprise, qui a été créé par le patronat et avait comme membres les chefs du personnel, les directeurs et les contrôleurs de l’entreprise. Devant le Ministère -rappelant l’assassinat du parlementaire et militant de gauche Lambrakis dans les années ’60…- a lieu une contre-manifestation de 80 membres de ce « syndicat » créé par la direction de l’entreprise. Déployant des banderoles, ils insultent, menacent et ciblent la camarade Konstantina Kuneva, secrétaire générale de l’Union régionale des femmes de ménage et du personnel domestiqued’Attique (PEKOP), en criant qu’elle veut que l’entreprise ferme. Lire la suite