Appel à la Solidarité avec Nikos Romanos et les autres grévistes de la faim en Grèce

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4 décembre 2014 : Nikos Romanos est en grève de la faim depuis le 10 novembre dernier pour l’obtention des sorties d’études. Etant en prison, il a passé le concours d’entrée à l’université, mais les autorités lui refusent obstinément les permissions de sorties que le droit prévoit pour les prisonniers-étudiants. Hospitalisé depuis plusieurs jours, le seuil critique pour l’arrivée des dommages irréparables semble franchi, le risque de mort est imminent.

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Hunger strikers and hunger artists, by Costas Douzinas

Ejecting and ingesting the other:

source : https://greekleftreview.wordpress.com/2014/12/04/hunger-strikers-and-hunger-artists/

Syrioi Syntagma

1.The hunger strikers

Athens, January 2011. While the Egyptian revolution was in full flow, 300 sans papiers immigrants from the Maghreb took refuge in Hepatia a neo-classical building in central Athens and staged a hunger strike. They had lived and worked in Greece for up to 10 years, doing the jobs the Greeks didn’t want to do for a fraction of the minimum wage without social security. When the crisis struck, they were unceremoniously kicked out. They had no Greek documents, work or residence permits and were liable to immediate deportation. They were the double victims of boom and bust. During the period of fake growth, their underpaid, uninsured work did the necessary ‘dirty’ jobs the locals would not do. With the onset of the economic crisis they became surplus to requirement, to be disposed like refuse. After forty days, with several strikers in hospital with irreversible organ failure that would lead to death, the government accepted the bulk of their demands.

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Lesbos/Grèce, la nouvelle “cage” pour migrants

http://www.migreurop.org/article2298.html

paganiMigreurop, le Réseau Euro Meditérannéen pour les Droits de l’Homme (REMDH), Welcome 2 Europe, Jeunes sans Frontières (Jugendliche ohne Grenzen – JOG) et leurs amis afghans et membres, qui ont été détenus dans l’enfer de Pagani en 2009 et de retour à Lesbos ces derniers jours ont écrit ensemble un communiqué de presse sur l’ile de Lesvos et le centre nouvellement ouvert sur l’ile.

Les récentes tragédies à Lampedusa ont mis en lumière, une fois de plus, l’indifférence dominante de l’Union européenne face au sort des migrants. Aux portes de l’Europe, en Italie comme dans les îles grecques, les migrants sont sujets à des contrôles arbitraires aux frontières, et à des mesures sécuritaires qui mettent leurs vies en danger.

Ces derniers jours, plus de 80 migrants ont réussi à gagner l’île de Lesbos, malgré les nombreux refoulements qui ont lieu en Mer Egée. Ces femmes, ces enfants et ces hommes, qui fuient des pays dévastés, des régimes dictatoriaux ou d’insupportables conditions socio-économiques, sont victimes de violences et de l’indifférence des autorités grecques et européennes. En l’absence d’une réglementation claire, la police et les garde-côtes laissent les survivants de ces dangereuses traversées dans des limbes juridiques, sans aucune forme de protection, de soins et d’information. Lire la suite

La chronique d’un crime étatique

par Réseau de Soutien Social des Réfugiés et des Immigrés et Réseau pour les Droits Politiques et Sociaux (traduit par L. K.)

« J’ai améné ma famille pour la sauver des flammes qui enveloppent la Syrie. Elle a finit par être brulée vive en Grèce » Wasim Abounahi

A propos de la morte « accidentelle » de Lamis Abounahi et de ses enfants Undai (3 ans) et Layal (9 mois) à la suite d’une incendie éclatée aux montagnes de Samos.

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Le 21 juillet, tôt le matin, le réfugié syrien Wasim Abounahi, sa femme Lamis, leurs enfants Undai et Lavale et deux amis, Jihad Kelani and Mohammad Basis, débarquent par un canot pneumatique venu de Turquie, à la côté rocheuse de Samos.

Les réfugiés montent sur l’escarpement et se cachent à la région boisée jusqu’à ce que le soleil tombe. Lamis est malade et épuisée et alors Kelani -qui parle très bien l’anglais- appelle -par le seul téléphone mobile qu’ils ont à leur disposition- le numéro d’urgence des autorités turques (7777) pour demander de l’aide. Ayant localisé le signal du mobile, les autorités turques de leur part donnent à Kelani le numéro d’urgence des autorités grecques (112). Les réfugiés n’arrivent pas à contacter au numéro dicté et Kelani rappelle aux autorités turques pour leur demander de contacter directement avec leurs homologues grecs. En effet, un peu plus tard, Kelani reçoit un coup de téléphone par un mobile grec et explique à la femme qui se trouve de l’autre côté de la ligne leur situation vraiment tragique. Enfin, ils se mettent d’accord que les réfugiés mettraient du feu au bord du roc afin qu’ils puissent être localisés par le bateau de sauvetage. Lire la suite